La question de la sécurité informatique des entreprises est de plus en plus abordée, notamment depuis l’avènement du RGPD qui a entraîné toute une série de changements informatiques. Le problème sous-jacent réside dans le fait que de plus en plus d’entreprises sont aujourd’hui obligées de faire face à des attaques de cybercriminels, de logiciels malveillants, de rançongiciels et d’autres cybermenaces venant de l’extérieur. Cependant, tous ne bénéficient pas d’une excellente protection offerte par les systèmes d’information des entreprises.
Qu’est-ce que la cybersécurité en entreprise ?
La sécurité informatique d’entreprise est la sauvegarde de l’intégrité, de la confidentialité et de la disponibilité des données et des informations qui sont gérées directement par une entreprise. Par conséquent, la protection des équipements informatiques contre les cyberattaques est un aspect d’une importance fondamentale. Mais il n’y a pas que des données et des informations à protéger, étant donné que la problématique en question recouvre différents domaines. L’un des plus importants en termes de législation sur la sécurité informatique concerne Internet.
Aujourd’hui, sur l’ensemble des investissements réalisés dans ce domaine, près de 50 % concernent les services associés. Ensuite, c’est au tour des infrastructures et de la gestion des identités et des accès qui prennent de plus en plus d’importance.
Sécurité informatique en entreprise : problématiques externes et internes
Comment se fait-il que les méchants soient capables de contourner les systèmes de sécurité informatique des entreprises ? Parfois, le problème vient de l’extérieur, mais il n’est pas rare que les défenses internes se soient révélées déficientes. La faute aux salariés de l’entreprise qui ont sous-estimé le problème. En fait, seuls quelques-uns connaissent parfaitement la politique de sécurité informatique de l’entreprise. Cependant, les employés ne courent pas un grand risque d’être victimes d’escroqueries, du moins à la première personne.
Ils peuvent ainsi placer leur entreprise dans le collimateur des cybermenaces. Et c’est précisément pour cette raison que ces dernières années, toute une série de cours d’entreprise se sont répandus, visant à former les employés des organisations à améliorer le niveau de protection de la sécurité de l’entreprise. La formation s’adressait non seulement à ceux qui travaillent en étroite collaboration avec l’informatique, mais à tout le monde.
Législation sur la sécurité informatique : les innovations introduites par le RGPD
Il ne fait aucun doute que l’entrée en vigueur du RGPD a eu un impact significatif sur les investissements dans la sécurité informatique des entreprises. L’intention sous-jacente du GDPR se concentre sur la sauvegarde des droits de tous les citoyens en matière de vie privée et, pour des raisons évidentes, le contexte commercial en fait partie intégrante.
Le principal changement du GDPR est axé sur une plus grande responsabilité du propriétaire et de la direction de l’entreprise. Il appartient à la haute direction d’évaluer quels sont les risques qui peuvent survenir en termes de confidentialité des données et des informations et quelles sont les contre-mesures appropriées à prendre, compte tenu du fait que la gestion de la cybersécurité varie en fonction des besoins et de la structure de chacun compagnie. Il existe cependant quelques principes de base auxquels tout le monde peut se référer. Cela signifie que toute politique de cybersécurité d’entreprise doit prendre en compte les étapes suivantes :
Pour des raisons évidentes, la gestion de la sécurité de l’information diffère selon la taille. Cependant, certains principes de base doivent être pris en considération.
Toute politique de sécurité informatique d’entreprise doit prendre en compte les étapes suivantes :
- Identification des actifs à protéger au mieux contre d’éventuelles menaces. Même ces derniers doivent toujours être identifiés. Par conséquent, une fois que les vulnérabilités d’une entreprise ont été évaluées, grâce à des enquêtes approfondies sur les systèmes internes et externes, une plus grande prise de conscience est acquise sur ce qui ne va pas. Après avoir considéré les risques auxquels l’entreprise est exposée, il convient de passer à la protection des données.
- Mise en place de contre-mesures de protection, visant à élever le niveau de sécurité informatique. À ce stade, nous passons au plan stratégique, appelé plan d’action. Son objectif principal est d’identifier les actions nécessaires pour assurer un niveau de protection satisfaisant sinon optimal.
- L’installation de pare-feux est l’exemple le plus classique à cet égard.
- Détection des cybermenaces et action de défenses. Ces derniers sont destinés à contourner la phase difficile et à rétablir le retour à la normale.
- Suivi de l’efficacité des contre-mesures mises en place. La stratégie mise en place s’est-elle révélée porteuse de résultats positifs ou les vulnérabilités des systèmes d’information persistent-elles ? À partir de la réponse, il faudra faire les évaluations nécessaires et agir promptement, sans sous-estimer aucun risque.
Pour que tout fonctionne correctement, il est bon que les entreprises développent une culture interne, en tenant compte des risques éventuels par rapport au budget qui peut être alloué.
Minimiser la probabilité de perte de données, suite à une cyberattaque, ne devient donc possible qu’avec la mise en place d’un système de prévention active et avec l’exécution de scans réguliers. La régularité des sauvegardes joue en effet un rôle essentiel pour garantir la nécessaire continuité d’accès à l’information. Ce dernier est crucial dans la sécurité informatique.
Conclusion
Internet est le principal vecteur d’attaque des entreprises et, au moins potentiellement, tous les employés sont exposés au risque de cyberattaques. Investir dans la sécurité informatique des entreprises est plus que jamais nécessaire, principalement pour une question de productivité et de sauvegarde des données sensibles. Un consultant en sécurité nationale bien connu de la Maison Blanche, Richard Clark, a souligné à plusieurs reprises que ceux qui dépensent plus d’argent pour le café que pour la sécurité des informations personnelles méritent d’être piratés.
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