Avec le virus de la Covid-19 qui circule de manière incontrôlée et l‘ampleur de sa propagation à l’échelle mondiale, plusieurs gestes barrières ont été instaurés afin de limiter son expansion pour chaque foyer. Nous pouvons compter parmi celles-ci, le port du masque de protection qui est obligatoire pour circuler en toute sécurité dans les rues. Depuis le déconfinement progressif décrété par le gouvernement français, les stocks des masques jetables ou à usage unique risquent de ne pas suffire aux millions d‘habitants. Confectionner soi-même son masque reste alors la seule alternative pour la majorité des citoyens.
Image mise en avant : © Bára Buri
Le port d’un masque de protection pour éviter la propagation des virus
Depuis le 11 mai 2020, la date qui marque le début du déconfinement en France dans les zones vertes, le port du masque est vivement recommandé dans les espaces publics. Les masques sont obligatoires dans les collèges, les transports en commun et tous les endroits ne permettant pas le respect des distanciations sociales d’au moins un mètre.
Toutes personnes se trouvant dans les cliniques médicales et les centres hospitaliers, les malades, le corps médical, et les visiteurs, doivent impérativement se protéger et protéger les autres. Des masques grand public sont donc disponibles dans les pharmacies, la grande distribution et les bureaux de tabac. Ils peuvent être à usage unique ou réutilisables.
Le masque est aussi devenu obligatoire dans certains commerces sur demande des gérants : un commerçant peut condition l’accès de son magasin au port du masque. Selon l’Académie nationale de médecine, chacun devrait se considérer comme potentiellement porteur du virus et contagieux, même quand il se sent en bonne santé. Le port du masque est donc une barrière essentielle pour ne pas contaminer les autres. Il s’agit d’un acte relevant du civisme.
Les masques sont-ils vraiment efficace contre le coronavirus ?
Une étude affirme que, peu importe le type de masque (jetable, lavable, en tissu ou non) le risque de transmission indirecte existe toujours. Cela peut se produire par exemple lorsque l’on se frotte les yeux ou qu’on touche la bouche après avoir touché une surface contaminée par le SARS-CoV-2 sans se laver les mains au préalable. De plus, tous les masques offrent une protection plus ou moins garantie uniquement s’ils sont bien adaptés au nez et au contour de la bouche de ceux qui les portent. Le moindre interstice peut affecter son efficacité.
Les masques chirurgicaux ou masques trois plis ont pour but de limiter les projections de gouttelettes propagées dans l’air. Ils permettent donc de diminuer les risques de contaminer les personnes aux alentours. Il est à noter que la quantité des particules virales projetées lors d’une toux ou d’un éternuement n’est pas la même lors de la respiration ou de la prise de parole. Les personnes présentant ses symptômes doivent donc se munir d’un masque plus performant. Les masques les plus efficaces pour un malade du coronavirus sont :
- Les masques de protection respiratoire individuelle (FFP2) avec filtration de l’air inspiré et expiré, ils sont réservés aux soignants. Ils peuvent être utilisés 6 heures d’affilée.
- Le masque FFP ou masque de protection respiratoire : destiné à protéger celui qui le porte. Il peut prendre différentes formes (coque, 2 plis, 3 plis, becs de canard…) mais est plus contraignant (inconfort thermique, résistance respiratoire) que le masque chirurgical. Sa durée d’utilisation est d’environ 8 heures.
- Le masque chirurgical ou anti-projections : destiné à éviter la projection vers l’entourage des gouttelettes émises par celui qui porte le masque. Il constitue également un geste barrière en diminuant la fréquence des contacts main-bouche. Sa durée d’utilisation ne doit pas dépasser 4 heures.
- Le masque « alternatif » ou « grand public » à usage non sanitaire : destiné à compléter les gestes barrières et de distanciation sociale. Ils doivent répondre à des normes sanitaires spécifiques pour filtrer les gouttelettes infectieuses.
Comment fabriquer son masque en tissu ?
De plus en plus de citoyens décident de fabriquer eux-mêmes leurs masques en tissu, en papier, en coton, en polyester ou encore en plastique pour se protéger du coronavirus. Ces alternatives sont plus économiques car réutilisables après lavage. Voici comment confectionner un masque en tissu.
Quelle forme adopter ?
Les formes de masques en bec de canard ou à trois plis sont préconisées par les autorités sanitaires. Les masques faits d’une seule couche de tissu ou ceux avec couture verticale allant du nez à la bouche, sont préconisés car ils peuvent laisser passer des gouttelettes contenant des particules virales.
Les matières à privilégier
Le masque doit être fait dans un tissu souple, afin d’épouser la forme du visage et de garantir une bonne étanchéité. Son efficacité en termes dépend du type de tissu. Il est nécessaire d’insérer de la viscose non tissée entre deux couches de coton. À l’inverse, un masque fait de deux couches de jersey de coton ne filtre pas suffisamment. Certains utilisent un simple bout de tissu découpé d’un vêtement, du chiffon ou même des chaussettes pour en fabriquer.
Utiliser un élastique homologué pour la fixation du masque
Il est important de choisir des élastiques homologués pour s’assurer de la qualité et du bon maintien de votre masque confection lavable.
Voici les deux meilleurs élastiques de couture pour masque
- L’élastique couture tissu rubans extensible : il peut être coupé à n’importe quelle longueur. Sa longueur est de 50 mètres avec environ 6 mm de largeur et 1 mm d’épaisseur. Le matériau haut de gamme est durable, solide et très souple.
- Le Jozigo élastique couture en tresse plate de 4 mm : il est spécialement étudié pour la confection de masques hygiéniques en tissus avec garantie 100% élasticité souple, sans pression ni irritations. Les mailles fines sont et la découpe nette et facile. Matières : 73% polyester / 19% élastodiène / 8% polyamide
Toutes les étapes à suivre pour fabriquer un masque « bec de canard »
Faire une couture tout autour de la pièce à 1 cm du bord pour maintenir les trois épaisseurs de tissu ensemble.
- Coudre les ourlets en haut et en bas.
- Plier en deux la découpe et coudre de chaque côté.
- Retourner pour masquer la couture à l’intérieur.
- Replier vers l’intérieur du masque la pointe formée par la couture de côté pour y accrocher les brides ou l’élastique. Fixer le tout par une couture.
Notez bien qu’il est indispensable d’utiliser de l’élastique pour bien fixer le masque et empêcher les fuites dont les Jozigo qui sont d’un rapport qualité/prix imcomparable.
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