Entre chanson, rap et sérénades, le nouvel album de l’ovni Cutter dévoilé le 4 juin 2021 observe l’erreur humaine et embelllit les échecs de la vie.
Cutter crée un univers où textes et productions baignent dans une poésie explicite. En constant clash contre lui-même, tranchant ou plein de sensibilité lorsqu’il observe l’erreur humaine,
Cutter dépeint amours et emmerdes, de sa voix grave qui se brise lorsqu’il chantonne. En solo ou avec ses différents groupes, Cutter a déjà partagé des plateaux avec Oxmo Puccino, Hippocampe Fou, Dooz Kawa, Casey, Lord Esperanza…
MERDER EN BEAUTÉ
C’est le single Disparition, premier extrait de l’album, qui fait la liaison entre la scène rap dont il vient et ce terrain florissant où il va.
Puis arrive son opus 10 titres qui emprunte des traits à la pop, à l’électro, au rock et à la chanson française. Entièrement produit par le compositeur pop beLOey, l’album signe la rencontre entre ces deux «garçons étranges». Ici les échecs de la vie sont rendus beaux, oniriques, et se soignent dans une certaine douceur. Telle une lueur d’espoir émergeant de la noirceur.
« Merder en beauté» est un album fait par des hommes cherchant l’inspiration dans la féminité et s’adressant souvent au public féminin dans des chansons rap qui sonnent comme des sérénades. »
LES PARTIES DE TON CORPS
Au sein d’une musique souvent qualifiée de machiste, Cutter invite la chanteuse Folydouce comme seul featuring. Un passe-passe entre pop et rap sur une instru aux accents rock et trip-hop. Une chanson entêtante aux textes puissants et au refrain efficace, qui donne envie de chantonner tout l’été. Petite sœur des princesses Disney en burn-out, autant influencée par les paillettes de Katy Perry que les voix torturées de Barbara ou d’Edith Piaf, Folydouce parsème ses morceaux d’improvisations clarinette free jazz, l’instrument de son enfance, et s’inspire de ses errances, nocturnes et sentimentales.
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