On ne l’a présente plus dans le milieu de l’Art, tant d’articles ont été écrits, que celui ci ne serait qu’un autre goutte d’eau dans cet immense océan manuscrit médiatique. Je ne narrerai pas ces performances, je préfère confesser mon admiration profonde envers cette artiste.
Cette artiste à qui je rêve
Hélas. Je n’ai pas vu ses performances. C’est bien dommage. Je rêve secrètement de rencontrer Marina Abramovic. L’artiste représente mon modèle. Ce modèle, fort, persévérant, passionné, passionnant, émouvant, spirituel, rebelle, drêle, mélancolique, vivant. Ce modèle que j’aspire toucher du doigt, ce modèle qui est évidemment la définition même d’être un artiste. Vivre pour son art et être amoureux du monde dans lequel on est. J’aurai donné n’importe quoi pour me retrouver devant Marina Abramovic au Museum of Modern Art sept ans en arrière, le 14 mai 2010, jour de l’ouverture de la performance.
J’aurai voulu me confronter à elle.
“You know what is interesting, after 40 years, people thinking you are insane and you should put in a mental hospital and you finally actually get out this knowledgement, take such long time to take seriously.“
L’art par la confrontation
Se confronter à elle, lors de sa performance, se révèle être une expérience, une expérience unique qui ne laisse personne indifférent.
Elle incarne cette liberté, qui est refoulée de nos jours, tant oppressée, opprimée. La performance “The artist is present“ est une sorte de résumé, de concentré de Marina. Si on ne comprend pas cette œuvre on ne comprend pas Marina Abramovic.
C’est l’œuvre qui incarne la cerise sur le gâteau, une explosion. L’acte est minimaliste, Marina se place au milieu de la salle du Musée, assise devant une table et une chaise vide.
Le public entre dans la performance, il s’assoit sur l’autre chaise et devient acteur aux côtés de Marina.
Il n’a pas le choix, il doit regarder l’artiste. Vient alors un mystère, qui échappe au public de l’extérieur tant se tisse un lien fort entre Marina et son « contempleur ».
On devient vite curieux, subjugué, la respiration se coupe, on attend. La magie s’opère une connexion se crée. Marina Abramovic s’ouvre à celui qui l’a contemplé, mais pas que, il invite au “slow down“, parie risqué dans une ville comme New York, où la vitesse est l’accoutrement de la city.
Chaque visiteur réagi différemment, certains sont amusés, d’autres souri, d’autres pleurent. Marina Abramovic les invitent à cette forme de méditation, les arrêtent, le temps qu’ils souhaitent… Serait-elle le miroir d’eux même ? Un livre ouvert d’émotions jaïssant dans le Musée et en dehors du Musée. Ayant visionné la performance sur Internet mes poils se hérissaient et je pouvais ressentir la puissance de cette œuvre. Est ce la confrontation de soi-même qui nous dérange et nous rend vulnérable ?
Sources : www.moma.org
www.theguardian.com
madame.lefigaro.fr
Qu'en pensez-vous ?