Hypnotisée par les photographies du réalisateur américain David Drake, je devais exprimer ma ferveur pour son oeuvre. L’ensemble du travail du photographe est sublime.
David Drake démontre une incroyable sensibilité pour exprimer l’idée même de l’instant. La définition de la recherche d’un esthétisme, d’une beauté exaltée, de l’imagerie fantasmée par l’artiste et ou par le public est bien là. Il photographie des milieux très différents qui invitent à la méditation et à la fascination.
Des néons roses pour capter l’instant
Des lieux où sont posés ces Pink Spolights, rayonnant dans l’espace : ”This must be a dream”, ”A change of heart”, ”Paris”, ”Love me”,”somebody Else”, ”If I believe you”, ”She lays down”, ”The ballad of Me and my brain”, ”Lost my head“, ”She’s american”, ”Love me, ”Somebody Else”, ”The sound, Ugh!”, ”She law down”… Des Slogans à neon brut, évocateurs de voix interieures et exterieures nous ramenant à notre vison singulière du monde et à celle qui nous renvoie à nous mêmes.
Interpeller le public avec des messages
Des mots, des phrases énoncés sur un bord de plage, un coin de rue, devant un immeuble, dans une chambre, un hôpital, sous un pont, devant l’autel d’une église… Des lieux choisis qui se ressemblent tant le silence est de mise: dépouillés de son humanité.
Ces photographies nous dévoilent des couleurs douces des tons de rose, des bleus froids et apaisants, des couleurs suggérant la nostalgie… parfois provocatrices et criardes…
”Lost my Head“ illustre parfaitement l’idée que l’espace dans lesquel est ancré ”Lost my Head“ est en adéquation avec celui-ci.
Nous nous trouvons sur le toit d’un immeuble surplombant la ville, perdus. Perdus dans nos pensées, perdus dans l’espace, libres d’exister.
Lidée “du non-lieu“ est complètement présente, nous sommes confrontés à la fois à un espace familier et en même temps nouveau, étranger.
Cette sensation est le résultat de l’addition de l’écriture.
Entre l’aveuglante agressivité du néon qui renvoie à une autre réalité, et la couleur choisie “rose“ apaisante, réconfortante.
C’est peut être pour cela qu’on ressent un certain malaise?
Est-ce la définition de l’ambiguité entre deux mondes parallèles qu’on ne peut atteindre? Ou est-ce le fantasme d’un lieu qui nous ressemble? Ou une voix qui plane au dessus de nos têtes?
Ces paroles flottant dans l’air renforcent la puissance du lieu choisi par l’artiste. Nous sommes enracinés dans ce non-lieu qui nous rappelle des endroits déjà apprivoisés familiers simultanément insaisissables.
Sources : http://daviddrake.co.uk/
http://www.booooooom.com/
http://samuelburgessjohnson.com/
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